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15/01/2014 : Tournée générale de cuves pour la brasserie de Saint-Omer

Construites par la société Feramus, de Blendecques, six cuves vont progressivement prendre place à l’arrière de la brasserie de Saint-Omer. Le premier transport a eu lieu ce mardi, le second, jeudi. L’installation des trois premières cuves est prévue ce mercredi matin.

 

Ce sont de sacrés meubles qui effectuent le court voyage de Blendecques à Saint-Omer. Il s’agit de six cuves de dix-huit mètres de long, six mètres de diamètre et pesant 26 tonnes pour une capacité de trois mille hectolitres. Elles vont prendre place à la brasserie pour augmenter sa capacité. Il s’agit de cuves où s’opérera la fermentation de la bière, une phase qui dure une dizaine de jours.

Pour obtenir un produit régulier et stable, une température constante de 5 degrés s’impose. C’est pourquoi les cuves présentent une double paroi et un système de régulation. « Ça fonctionne un peu comme un chauffage par le sol, avec une circulation permanente d’eau pour qu’il n’y ait pas d’écarts de température », précise Didier Feramus.

Avec cet investissement, ainsi qu’une nouvelle unité de filtration, la brasserie de Saint-Omer va pouvoir dépasser les trois millions d’hectolitres par an. « Là, on est bien, remarque André Pecqueur. On n’aura plus à arrêter le brassage en raison d’un manque de cuves. »

Le patron de la brasserie note avec plaisir qu’il a fait travailler une entreprise locale. « Chaque cuve représente 4 000 heures de travail, soit un total de 24 000 heures. Et on arrive à 40 000 heures si on ajoute les quatre cuves de 2000hectolitres qui seront fabriquées pour la brasserie Gayant, à Douai.* »

Mardi après-midi, Didier Feramus, ses fils et une bonne partie du personnel étaient sur le pont pour accompagner les trois premières cuves. « On a parfois expédié jusqu’à cent cinquante camions par an, le plus souvent pour les établissements Roquette à Lestrem », note Didier Feramus. Mais, à chaque fois, c’est un challenge, il n’y a pas deux opérations identiques. Mardi par exemple, un tirefond dépassait de la deuxième cuve et a accroché un fil électrique.

Des équipes d’ERDF et de France Telecom accompagnent le convoi, avec camions-nacelle et des perches pour soulever les fils. Parfois, il faut même débrancher une alimentation le temps que les camions soient passés.

Mercredi, place à un ballet aérien à Saint-Omer entre la rue Edouard-Devaux et la rue Courteville où trois grues vont se passer les cuves pour les installer à leur emplacement définitif.

André Pecqueur possède la brasserie Gayant.



(Source : JEAN-MARC SZUBA pour lavoixdunord.fr)[ retour ]

 

 

 

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